En juillet 1953, Marc Ronteix a 18 ans ; Il s’engage au 1^er régiment de Marche du Tchad pour une durée de trois ans. Il est affecté à Fréjus au Groupement d’Instruction des Troupes Coloniales en Métropole (GITCM). Il y fait ses quatre mois de classe règlementaires avant d’embarquer à Marseille. Après un mois de traversée, il pose le pied à Saïgon en avril 1954.

Il encadre alors les sections spéciales des Forces Terrestres du Sud Vietnam (FRSV) pendant un an. Le 3 octobre 1954, on lui décerne la médaille commémorative de la campagne d’Indochine puis, le 15 novembre 1954, la médaille coloniale, avec agrafe " Extrême Orient " lui est attribuée. En mars 1955, il passe au 43^ème régiment d’infanterie coloniale.

En juillet 1955, alors qu’il a accompli deux ans sur les trois qu’il a souscrits, il rengage pour un an de plus. Son séjour en Indochine atteint 18 mois et il rentre en France ou il passe son congé de fin de campagne d’octobre à décembre 1955.

Il est alors affecté au 16^ème régiment d’infanterie coloniale. Il rembarque de nouveau à Marseille. Direction : l’Algérie avec Bône comme port de destination. Le 2^ème bataillon de son unité se trouve à une centaine de kilomètres à El Arrouch dans le secteur de Phlippeville. Il rejoint alors la 7^ème compagnie qui cantonne autour d’une maison forestière à Guendoula. En juillet 1956, il est nommé soldat de 1^ère classe.

En mars 1957, il reçoit la médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en Algérie.

Le 17 mai 1957, il se porte au secours de l’équipage d’un avion d’observation tombé dans une zone difficilement accessible du Djebel Taya. Il reçoit pour cette action les félicitations du Général de Labarthe commandant la 14^ème Division d’infanterie.

Son contrat s’achève en juillet 1957. Il embarque à Philippeville et se retire à Périgueux